LE PRESIDENT DE L'UNIVERSITE FAIT APPEL

 DE LA DECISION DE LA SECTION DISCIPLINAIRE

 

   Nous avons été informé le 19 septembre dernier de la décision du nouveau président de la fac de Nanterre, Olivier Audeoud, de faire appel de la décision de la section disciplinaire qui avait condamné à un an an d'exclusion avec sursis l'un des étudiants ayant participé à l'action du 27 novembre.

   La section disciplinaire de Nanterre avait déclaré notre camarade coupable d' "action violente armée", tout en reconnaissant qu'il n'avait pas lui-même aspergé les vigiles de gaz lacrymogène. Par cette décision, la section disciplinaire introduisait une notion de responsabilité collective qui n'était pas sans rappeler la loi anticasseurs abolie en 1981. Rien que pour cette raison, notre camarade aurait pu faire appel de cette décision.

   Mais c'est finalement le président de l'université qui a fait appel. Non pas bien sûr pour dénoncer le caractère trop répressif de ce verdict, mais plus probablement pour demander l'exclusion effective de notre camarade. Nous prenons acte de cette décision du président de l'université. Plutôt que l'apaisement, Olivier Audeoud a choisi l'affrontement. Sans doute a-t-il pensé, comme un policier nous l'avait indiqué au cours de notre garde à vue, que l'époque était favorable à la répression, et qu' il fallait donc profiter de cet avantage. C'est en effet sans doute un choix judicieux de sa part. Nous saurons nous montrer à la hauteur.