L’Université PARIS-X NANTERRE

EST-ELLE LE NOUVEAU LABORATOIRE

DU SECURITAIRE ? 

 

   Les cinq dernières années ont vu se succéder la fermeture de la cafétéria du bâtiment B (lieu de vie étudiante) au profit de machines à (mauvais) café, la fermeture d’une librairie-papéterie interne, la fermeture d’un service indépendant de photocopie-reprographie au profit de machines à carte toujours défectueuses. Se succéder, également, la rénovation du Bâtiment B pour en faire une vitrine « portes ouvertes » de la fac. L’implantation de huit caméras intérieures, de quatre caméras extérieures qui balaient le campus et d’un centre de contrôle. L’augmentation « exponentielle » du nombre de vigiles déguisés en flic (avec un joli écusson bleu- blanc-rouge « Education Nationale ») et armés (matraques, gazeuses…). A noter, enfin, la levée de la franchise universitaire (c'est-à-dire pas de police sur le campus) par la signature d’un Contrat Local de Sécurité avec la préfecture et la mairie dite communiste.

 

 

 

Ambiance, ambiance !

 

  

 

 

   Plus récemment, le président Audéoud et ses deux sbires chargés de la sécurité messieurs Rat et Guinot, accentuent la répression. Il s’agit de faire de la fac une université de prestige pour qu’elle puisse s’insérer dans le grand projet « Seine-Arche » qui vise à étendre le pôle d’excellence de la Défense jusqu’à Nanterre. Et pour cela, il est nécessaire de faire appliquer les différentes réformes Lang-Ferry, de casser les restes (jaunis) de syndicalisme étudiant par la fermeture ou la réattribution de leurs locaux, de casser la vie étudiante – déjà morose – par tous les moyens. Ainsi, a-t-on vu, par exemple, la création d’une brigade de quatre peintres anti-tags (contrôle de l’espace), et surtout le cloisonnement mural entre les différents bâtiments (« chacun à sa place ») !

 

   Enfin, fichage, coups de pression et mails insultants sont devenus les moyens pour calmer les petitEs agitéEs…

 

  

 

Faisons tomber

les murs

qui cloisonnent

nos esprits !

 

  

 

 

   Un certain nombre d’étudiantEs commencent à en avoir marre des caméras et du mur surtout (action directe ?). Quelques-unEs s’organisent un peu en-dehors des syndicats. Tous les mardis est tenue, dans le bâtiment D par une vingtaine d’étudiantEs, une table alternative de contre-informations et plus… Une petite dynamique se crée, mais le mouvement est encore loin d’être massif…

 

Enrageons-nous !