SANCTION DISCIPLINAIRE
La section disciplinaire de
l'université a condamné, mardi 20 mai, à une peine avec sursis de un an
d'exclusion, un des étudiants de Nanterre qui avait participé le 27 novembre à
l'occupation de la salle E103. Cet étudiant ne sera donc pas exclu de
l'université. Il a cependant été reconnu coupable d' "action violente armée". Le
président de la section disciplinaire, Bernard Laks, a conclu le verdict en
disant que "la violence ne passerait pas" mais que la décision de la section
disciplinaire était assortie d'un sursis "dans le soucis de l'unité de la
communauté universitaire". De plus, la section disciplinaire a reconnu que cet
étudiant n'était pas l'auteur de l'agression contre les vigiles mais en a
pourtant conclu qu'il était coupable de par sa participation à l'occupation.
Cette décision fait donc référence à une notion de responsabilité collective qui
n'est pas sans rappeler la loi anticasseurs abolie en 1981. Notre camarade a un
mois pour faire appel auprès du CNESER (Conseil National de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche) qui pourra faire annuler la décision de la section
disciplinaire.